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Résumé

Plusieurs pratiques efficaces et reconnues peuvent inspirer votre municipalité dans le développement et la mise en œuvre de programmes inclusifs. Ces pratiques sont regroupées en quatre volets interreliés :

Évaluation et développement des capacités 

Ce volet vous aide à évaluer la capacité de votre service à offrir des loisirs inclusifs, en identifiant les personnes clés, les ressources nécessaires et les obstacles à surmonter. Il inclut des stratégies de recrutement, de formation et d’accessibilité des installations et des programmes.

Participation des personnes et groupes concernés par le développement des programmes

Ce volet explique comment impliquer les personnes handicapées et leurs aidant·e·s dans la conception de programmes adaptés à leurs besoins et préférences, en les consultant sur les intérêts, les accommodements et les moyens de communication, du début à la fin du processus.

Diversité de la programmation et organisation

Ce volet aborde les éléments essentiels à la création de programmes abordables, réguliers et accessibles, comme les coûts, les horaires, les équipements et les transports. Il comprend aussi des stratégies pour répondre aux besoins de la communauté et soutenir tous les participant·e·s.

Mise en œuvre des programmes 

Ce volet propose des approches concrètes pour instaurer une culture de l’inclusion dans l’animation et la gestion des programmes.

Evaluation et développement des capacités

Principes de base

  • Désignez une personne-ressource en inclusion au sein du service de loisirs afin d’assurer une cohérence entre les besoins de la communauté et les orientations municipales.
  • Lors de la planification des programmes, donnez la priorité aux besoins des participant·e·s, en vous appuyant sur leurs rétroactions et les commentaires de la communauté. Intégrez les principes de conception universelle pour permettre une participation à tous les niveaux.
  • Évaluez les anciens programmes afin d’identifier les obstacles à la participation et de les corriger.
  • Réalisez un audit d’accessibilité de vos installations. Consultez l’Annexe B – Audits d’accessibilité pour en savoir plus.
  • Déterminez les besoins budgétaires liés à la logistique des programmes et aux ressources humaines.

Recrutement et développement des capacités du personnel

  • Embauchez des instructeur·rice·s ou du personnel ayant une certification ou une expérience en lien avec les situations de handicap.
  • Établissez des partenariats avec des collèges et universités pour recruter du personnel qualifié.
  • Collaborez régulièrement avec d’autres municipalités voisines ou similaires pour partager des ressources en matière de loisirs inclusifs.
  • Établissez des liens avec des groupes communautaires, des organismes travaillant avec des personnes handicapées ou d’autres services de loisirs municipaux.

Qui fait quoi dans une programmation inclusive

  • Personnes facilitatrices de l’inclusion
    • Les personnes facilitatrices de l’inclusion jouent un rôle essentiel dans le soutien individualisé des personnes neurodivergentes dans les environnements de loisirs. Elles devraient faire preuve d’empathie, de patience et de bienveillance. Une formation ou une expérience dans le domaine concerné (ex. : conditionnement physique, arts) est souhaitable. Elles doivent aussi adapter leur style de communication aux besoins de chaque participant·e et être en mesure de faire valoir leurs droits et intérêts, au besoin.
  • Animateur·rice·s (personnel ou bénévoles
    • Les animateur·rice·s devraient valoriser les efforts des participant·e·s. Iels doivent être en mesure d’adapter les niveaux de difficulté et de proposer des alternatives pour favoriser la réussite. Une expérience auprès de personnes handicapées et/ou une certification en loisirs adaptés est fortement recommandée. Iels doivent aussi savoir repérer les dynamiques de groupe et intervenir au besoin.
  • Autres intervenant·e·s
    • Les personnes qui interagissent directement avec les participant·e·s — comme le personnel de camps de jour ou les entraîneur·euse·s — jouent un rôle clé dans la création d’un environnement accueillant et inclusif. Elles doivent faire preuve de gentillesse, d’ouverture et de disponibilité, pour que chacun·e se sente à l’aise et soutenu·e. Elles devraient être informées des limitations des participant·e·s et savoir comment chacun·e communique. Elles doivent aussi respecter l’espace et les choix des participant·e·s, en reconnaissant que le silence peut exprimer une gêne, un manque de compréhension ou un désintérêt. Enfin, elles devraient apprendre à connaître les préférences et intérêts des participant·e·s afin de proposer des activités adaptées.

Formation du personnel à la programmation inclusive

  • Formez le personnel, les bénévoles et les animateur·rice·s au développement de solides compétences en communication de groupe. Cela comprend des façons d’interagir avec des personnes qui utilisent une communication non verbale. Vous pouvez leur montrer comment utiliser des outils ou des dispositifs d’aide à la communication, ou simplement modéliser des comportements aidants que les autres pourront reproduire.
  • Invitez des groupes communautaires et des organismes qui travaillent avec les personnes handicapées à venir partager leurs façons d’interagir et de soutenir votre personnel intervenant. Assurez-vous de reconnaître leur contribution de manière juste et adaptée, en tenant compte du temps accordé et de la valeur des informations partagées.
    • Lorsque des personnes handicapées sont invitées à contribuer à un projet — par exemple à une formation du personnel — il est important de leur offrir quelque chose en retour pour le temps et l’expertise partagés. Cette reconnaissance peut être financière ou prendre une autre forme (comme une carte-cadeau ou une lettre de remerciement), selon leur préférence. Le mieux est de leur demander ce qu’elles souhaiteraient recevoir.
    • Lorsqu’on fait appel à des personnes en situation de handicap pour participer à un projet — comme contribuer à une formation du personnel — elles ne devraient pas avoir à assumer de frais. Par exemple, si une rencontre a lieu pendant un repas, prévoyez de quoi manger. Si elles doivent se déplacer, offrez-leur un soutien pour les frais de transport.
  • Assurez-vous que le personnel et les bénévoles aient des échanges réguliers avec leurs gestionnaires avant, pendant et après chaque session d’activité.
  • Favorisez des interactions sociales positives entre tous les participant·e·s, qu’iels aient une limitation ou non. Ces interactions devraient être encouragées autant pendant les activités structurées que durant les temps libres et les transitions d’une activité à l’autre.
  • Pour les programmes de conditionnement physique, la formation devrait inclure des façons d’adapter les exercices courants, une compréhension des réalités des personnes handicapées, ainsi qu’une sensibilisation générale aux limitations.
  • Autres contenus à aborder dans les formations :
    • Motivation des personnes handicapées
    • Aide aux personnes handicapées lorsque nécessaire
    • Communication avec les personnes handicapées
    • Mise en place de mesures d’adaptation
    • Développement du sens des responsabilités sociales
    • Soins personnels, techniques de levée et de transfert
    • Gestion et accompagnement en situations complexes

Participation des personnes et groupes concernés par le développement des programmes

Conception de programmes

  • Consultez les personnes handicapées qui fréquentent vos installations pour connaître leurs intérêts, ce qui manque selon elles, et ce dont elles ont besoin.
  • Assurez-vous que vos programmes répondent aux attentes et aux besoins de la communauté. Par exemple, proposez des activités destinées exclusivement aux personnes handicapées ou des programmes inclusifs. Vous pouvez aussi envisager d’offrir les deux types.
  • Autorisez les participant·e·s à être accompagné·e·s de leurs aidant·e·s ou accompagnateur·rice·s sans frais supplémentaires. Veillez à ce que cela soit indiqué dans vos outils promotionnels pour que tout le monde en soit informé.

Anticiper les besoins des participant·e·s

  • Demandez aux participant·e·s et à leurs aidant·e·s quels sont leurs intérêts, leurs compétences et ce dont iels ont besoin pour participer pleinement. Cela peut inclure les horaires de transport, l’équipement adapté, les mesures d’adaptation ou encore des conseils pour favoriser leur engagement.
  • Offrez plusieurs moyens pour permettre aux participant·e·s et aux aidant·e·s de communiquer leurs besoins : appels téléphoniques, courriels, formulaires en ligne ou questionnaires papier.
  • Avant le début d’un programme, assurez-vous que le personnel, les bénévoles et les accompagnateur·rice·s soient informé·e·s des besoins et intérêts des participant·e·s.
  • Invitez les participant·e·s et leurs aidant·e·s à visiter les lieux avant le début du programme.
  • Créez des outils comme des guides, des vidéos ou des récits adaptés — y compris des contenus à diffuser sur les médias sociaux — pour aider les participant·e·s à savoir à quoi s’attendre dans l’environnement proposé.
  • Organisez une rencontre informelle avec le personnel avant le début du programme.

Collaborer avec les aidant·e·s des participant·e·s

  • Assurez-vous que le personnel et les bénévoles disposent du temps nécessaire pour rencontrer et saluer les aidant·e·s avant le début des programmes, puis pour faire un suivi avec eux·elles après les séances.

Évaluation et rétroaction

  • Voici comment recueillir des commentaires des participant·e·s et de leurs aidant·e·s pendant un programme  :
    • Faites en sorte qu’il soit facile de s’exprimer
      • Installez une boîte à suggestions pour recueillir des commentaires de façon anonyme.
      • Faites parvenir des sondages en ligne aux parents et aux aidant·e·s à la fin de chaque programme.
    • Constituez un comité consultatif
      • Commencez par un groupe informel qui pourra évoluer vers un comité plus structuré. Vous pouvez aussi vous appuyer sur un comité déjà en place, comme un comité jeunesse.
      • Organisez des rencontres régulières ou assurez un contact direct avec les responsables pour prendre acte des recommandations et y donner suite.
  • Lorsque c’est possible, offrez aux aidant·e·s la possibilité d’assister aux activités. Une fois qu’iels auront confiance dans le personnel et le bon déroulement activités, leur présence pourra devenir moins nécessaire.
  • Envisagez de faire appel à un organisme externe pour procéder à l’évaluation de vos programmes et identifier les points à améliorer.
  • Prenez aussi le temps de demander au personnel comment iels ont vécu le programme, notamment en ce qui concerne leur sécurité et leur bien-être. Invitez-les à partager aussi bien les bons coups que les difficultés rencontrées.

Diversité de la programmation et organisation

Accessibilité financière

  • Pour rendre vos programmes plus abordables, envisagez des options comme :
    • Modalités de paiement flexibles
    • Séances d’essai gratuites
    • Activités subventionnées
    • Recherche de sources de financement complémentaires (subventions et autres)
    • Tarification selon le revenu
    • Rabais pour les familles (tenir des activités pour les parents et les enfants au même moment). Pour la vérification du revenu des participant·e·s, plusieurs méthodes peuvent être utilisées : l’examen de documents financiers, ou simplement faire confiance aux personnes.
  • Essayez de collaborer avec d’autres organisations pour partager les ressources et les coûts.
  • Collaborez avec d’autres organismes ou instances publiques pour réduire les coûts, par exemple en partageant du matériel ou en organisant des formations conjointes.
  • Proposez des modes d’abonnements flexibles, permettant aux participant·e·s de suspendre ou de geler leur adhésion si nécessaire.
  • Au lieu d’embaucher uniquement du personnel à temps plein, recrutez des élèves du secondaire pour des heures de bénévolat ou des étudiant·e·s du postsecondaire à la recherche d’expériences.
  • Il pourrait s’avérer nécessaire de diminuer le nombre de programmes offerts. Pour effectuer les bons choix, consultez la communauté et les participant·e·s régulier·ère·s afin de connaître leurs priorités.

Stabilité de la programmation

  • Dans la mesure du possible, offrez les programmes aux mêmes heures, les mêmes jours et pendant les mêmes saisons.
  • Essayez d’assurer une certaine stabilité en assignant les mêmes membres du personnel et bénévoles aux mêmes programmes.

Équipement adapté

  • Collaborez avec des professionnel·le·s en réadaptation ou en ergothérapie pour déterminer les besoins en équipement adapté des participant·e·s.
  • Évaluez l’équipement requis selon les activités proposées, comme la natation ou les camps sportifs.
  • Faites l’inventaire de tout l’équipement dont vous disposez.
  • Collaborez avec des organismes travaillant avec des personnes en situation de handicap ou faites des demandes de subvention pour faire l’acquisition de matériel adapté.

Diversité de la programmation

  • Offrez à la fois des activités inclusives, qui accueillent des personnes avec ou sans limitation, et des activités réservées aux personnes handicapées. Tenez compte des différents types de limitations (physiques, sensorielles, neurodivergentes) et des besoins ou préférences exprimés par votre communauté. Vous pouvez proposer à la fois des activités intégrées (où tout le monde participe ensemble) et des activités séparées (adaptés à des groupes ayant des besoins similaires).
  • Si possible, proposez une variété de programmes, comme des activités artistiques, sportives, et plus encore. Par exemple, un programme d’arts pourrait inclure du dessin, de la peinture et du collage, tandis qu’un camp sportif pourrait offrir du baseball, du basketball en fauteuil roulant ou des compétitions. Veillez à proposer un bon équilibre entre des programmes axés sur l’apprentissage, le développement des capacités et les interactions sociales.
  • Invitez des personnes handicapées à vous aider dans la création de matériel comme les descriptions de programmes en ligne ou les infolettres. Assurez-vous que ces documents reflètent une diversité de participant·e·s, incluant les personnes handicapées et d’autres groupes sous-représentés.
  • Plutôt que de regrouper les participant·e·s uniquement par groupe d’âge, offrez des programmes selon les niveaux de compétence ou d’habileté.
  • Planifiez vos programmes en fonction des réalités concrètes de votre communauté, par exemple en vous assurant de l’accessibilité des moyens de transport. Pensez aux horaires d’autobus ou aux trajets pour faciliter les déplacements vers les lieux d’activité.
  • Référez-vous au continuum de l’inclusion (en anglais), qui tient compte de la composition du groupe, de l’environnement, du type d’activité, de l’équipement disponible et du nombre d’entraîneur·euse·s ou d’animateur·rice·s formé·e·s, pour structurer votre programmation.
  • Voici quelques pistes pour mettre en place un cadre de soutien adapté à vos participant·e·s :
    • Permettre la présence des personnes de soutien : Autorisez les participant·e·s à venir accompagné·e·s de leurs personnes de soutien sans frais supplémentaires. Veillez à ce que ces accompagnateur·rice·s soient accueilli·e·s dans les programmes.
    • Accès équitable au soutien individuel :Élaborez un processus transparent et accessible pour déterminer qui bénéficie d’un soutien individuel, selon les besoins exprimés.
    • Veiller à ce que le soutien soit disponible au besoin : Veillez à ce qu’un soutien individuel soit offert dans les programmes lorsque cela est nécessaire.

Transport adapté

  • Planifiez les programmes en fonction des besoins et des réalités de la communauté, notamment en vous assurant que le transport soit accessible.
  • Identifiez et aménagez des lieux sûrs et confortables pour l’accueil et le départ des participant·e·s.
  • Si possible, organisez un transport accessible pour les participant·e·s. Cela peut inclure des services de covoiturage, l’utilisation d’autobus accessibles ou la mise en place d’une aide financière pour le transport.
  • Assurez-vous que les participant·e·s puissent apporter leur équipement de loisir adapté dans les transports en commun ou les services spécialisés.
  • Lors de la planification des programmes et de la tarification, tenez compte des coûts liés au transport accessible.

Autres pratiques

  • Selon le type de programme, vous pourriez vouloir aménager un espace calme où les participant·e·s peuvent se détendre et se recentrer.
  • Reconnaissez l’importance pour le personnel — notamment les responsables des loisirs — de pouvoir compter sur des mentors pour les guider, leur offrir des ressources et les accompagner dans leur développement professionnel.
  • Mettez en place une politique claire qui favorise l’inclusion et ne tolère aucune forme de discrimination. Assurez-vous que cette politique soit facilement accessible au public.
  • Si possible, prévoyez un soutien en personnel supplémentaire dans vos budgets, par exemple en en prévoyant un ratio élevé de personnel pour bien accompagner chacun·e.
  • Mettez en place un mécanisme pour permettre au personnel et aux bénévoles de partager ce qu’iels ont appris après chaque période d’activités — par exemple, au moyen de rencontres de débriefing ou d’un babillard collaboratif dans la salle du personnel.

Élaboration et mise en œuvre de programmes par les équipes sur le terrain

Les programmes de loisirs inclusifs sont essentiels pour renforcer le sentiment d’appartenance et permettre à tout le monde de participer, peu importe les capacités. Voici des pratiques à mettre en place pour aider les gestionnaires de programme, les animateur·rice·s et le personnel à offrir des programmes de grande qualité, accessibles à tou·te·s.

Favoriser les interactions entre participant·e·s

  • Temps de jeu libre
    • Lors des périodes de jeu libre, donnez quelques consignes ludiques pour encourager la participation. Par exemple : « Essaie de bouger et de jouer avec un·e ami·e » ou « Joue à un jeu que tu ne connais pas encore, ou avec quelqu’un de nouveau ».
    • Après le jeu, rassemblez le groupe pour parler de l’expérience. Posez des questions comme : « Qui a joué avec quelqu’un de nouveau aujourd’hui ? » et invitez-les à lever la main.
    • Encouragez le personnel à participer activement au jeu. Iels peuvent soit jouer avec les participant·e·s, soit agir comme facilitateur·rice·s pour veiller à ce que tout le monde s’amuse.

Principes de base

  • Le personnel et les bénévoles jouent un rôle essentiel pour favoriser les liens entre les participant·e·s, surtout chez les jeunes. Iels peuvent inviter les gens à faire une activité ensemble, à s’entraider et à travailler en équipe.
  • Lors d’activités artistiques, placez le matériel au centre de tables rondes. Cela favorise le partage et les échanges.
  • Préférez les tables rondes aux tables carrées ou rectangulaires : elles facilitent l’inclusion de nouvelles personnes dans un groupe.
  • Rangez le reste du matériel artistique dans des armoires ouvertes, afin que chacun·e puisse y accéder librement.
  • Proposez des activités qui encouragent la résolution de problèmes en groupe.
  • Pour les participant·e·s neurodivergent·e·s, gardez en tête que certain·e·s mettront plus de temps à s’ouvrir ou préféreront ne pas se lier d’amitié. Respectez toujours leurs choix.
  • Créez une culture où chacun·e se sent inclus·e et encouragé·e à participer. Identifiez les éléments de l’environnement qui pourraient nuire à la participation (ex. : odeurs fortes, bruit excessif) et ajustez-les pour favoriser le confort et l’inclusion de tou·te·s.

Faire preuve de souplesse

  • Gardez les activités stimulantes en introduisant de nouveaux éléments, comme du nouveau matériel ou des variantes de règles. Si les participant·e·s semblent s’ennuyer, n’hésitez pas à changer d’activité.
  • Proposez des activités adaptées aux forces et aux capacités de chaque personne. Offrez plusieurs niveaux (débutant, avancé, en groupe ou individuel) pour que chacun·e trouve ce qui lui convient.
  • Que ce soit pour offrir un accommodement ou animer une activité, commencez là où en est la personne.
  • Demandez aux participant·e·s ce qui les intéresse et tenez compte de leurs idées pour rendre les activités plus agréables. Prenez note de leurs suggestions pour les activités futures.

Offrir un cadre structurant

  • Essayez de conserver une certaine routine d’une séance à l’autre, selon les besoins et préférences des participant·e·s. Par exemple, terminez chaque séance avec un cri de ralliement, du yoga ou un exercice de pleine conscience. Maintenir les mêmes jumelages bénévoles/participant·e·s peut aussi être utile, surtout pour les personnes neurodivergentes.
  • Prévoyez du temps pour des interactions informelles, comme du jeu libre ou des moments de rassemblement.
  • Favorisez des activités qui valorisent le processus plutôt que le résultat. Par exemple, des projets d’art sans modèle à suivre.
  • Donnez à chacun·e l’occasion d’assumer un rôle actif, comme gardien·ne du temps, responsable des collations ou assistant·e en premiers soins.
  • Laissez les participant·e·s choisir parmi plusieurs activités.
  • Offrez aux participant·e·s la possibilité de cocréer les activités avec le personnel ou leurs pairs.
  • Organisez des jeux d’équipe, comme personnel contre participant·e·s. Ces activités peuvent être particulièrement bénéfiques pour les personnes neurodivergentes.
  • Invitez les participant·e·s à définir les règles du programme avec vous. Affichez-les avec des mots et des images pour que tout le monde puisse s’en souvenir. Cela facilite l’accueil des nouveaux·elles.

Fixer des objectifs

  • Aidez les participant·e·s à se fixer des objectifs réalistes, qu’ils·elles peuvent atteindre régulièrement.
  • Encouragez-les à sortir doucement de leur zone de confort pour progresser. Félicitez-les pour chaque réussite, même modeste.
  • À mesure qu’ils·elles évoluent, aidez-les à ajuster leurs objectifs ou à en définir de nouveaux. Encouragez-les à essayer de nouvelles choses.

Autres pratiques

  • Assurez-vous de donner au personnel des informations relatives aux capacités et besoins spécifiques de chaque participant·e. Cela leur permet de mieux soutenir chacun·e sans connaître nécessairement son diagnostic.
  • Utilisez le renforcement positif en donnant des rétroactions variées lorsque les participant·e·s réussissent ou font des efforts. Encouragez-les à persévérer, même face aux défis.
  • Écoutez et respectez ce que les participant·e·s pensent et ressentent. Faites-leur savoir que leur opinion compte.
  • Permettez aux participant·e·s handicapé·e·s de venir avec un·e ami·e ou un·e membre de la famille s’iels le souhaitent.